Au Sénégal, la pression croissante pesant sur les nappes phréatiques se conjugue à un besoin d’accès à des services d’eau potable, d’assainissement et d’eaux productives (usages agricoles et économiques) pérennes, équitables et de qualité. Si la préservation des ressources en eau et l’amélioration de l’accès aux services d’eau (eau potable, eau
productive et assainissement) sont des priorités pour des opérateurs de développement comme le Gret et ses partenaires, ces deux thématiques d’intervention sont bien souvent abordées de manière sectorielle, ce qui ne permet pas toujours d’adopter une vision holistique des enjeux liés à l’eau sur un territoire et de considérer le cycle de l’eau dans son ensemble.
Cette note introduit une réflexion sur ce paradoxe et questionne les possibles articulations entre une entrée « services » et une entrée « ressources » abordée sous l’angle de la Gestion intégrée des ressources en eau (Gire)1. Bien que les exemples mobilisés dans cette note soient essentiellement tirés du contexte sénégalais, il est important de rappeler que la réflexion s’applique également aux autres pays d’intervention du Gret.