Depuis 2005, le Gret met en œuvre au Sahel des projets de prévention de la malnutrition qui ciblent les groupes les plus vulnérables, en particulier les femmes. A travers cette expérience, le Gret a progressivement adapté son approche de façon à inclure les hommes dans les activités de communication pour maximiser l’impact en termes d’amélioration des connaissances globales des populations et des pratiques d’alimentation en faveur des femmes et des enfants. Ces actions ont cependant été menées par des équipes sans connaissance sur le genre, sans diagnostic préalable, et donc sans volonté d’action transformatrice ou même sensible au genre.
Dans le cadre du projet Meriem, le Gret et Hystra ont accompagné plusieurs entreprises locales dans la production et la commercialisation d’aliments fortifiés adaptés aux besoins nutritionnels des femmes enceintes et allaitantes et des enfants de 6 à 24 mois. Ont été déployées en complémentarité des campagnes de communication pour le changement social et comportemental visant à promouvoir l’alimentation variée et équilibrée pour ces groupes cibles.
Cette note de synthèse propose une analyse de la prise en compte du genre dans ce projet : quelle portée transformatrice pour un projet initialement aveugle au genre ?