30 septembre 2017
Insertion et emploi Ressources naturelles Energie Formation professionnelle Mauritanie

Témoignages des apprentis de l’atelier-école créé dans le cadre du projet farim en Mauritanie

Actualité

Deux apprentis soudeurs, Alassane Sy, 23 ans, et Salif Bâ, 24 ans, ainsi que Abou Yero N’Diaye, maitre soudeur de 27 ans, ont accepté de revenir sur leurs six premiers mois d’expérience au sein de l’atelier-école.

Comment s’est déroulée votre intégration dans l’atelier-école ?

Abou Yero N’diaye : J’étais en fin de cursus au sein du Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel (CFPP), lorsque l’équipe du projet FARIM est venue à notre rencontre pour nous expliquer ce qu’elle souhaite mettre en œuvre, ainsi que sa volonté de recruter des jeunes. J’étais intéressé par le projet, j’ai alors déposé mon dossier et j’ai été recruté.

Alassane Sy : Lorsque l’administration du centre Caritas m’a contacté, je n’avais aucune idée de ce qu’était un foyer amélioré. L’idée de participer à la fabrication de ce nouvel outil m’a poussé à intégrer l’atelier.

Salif Bâ : Je suis venu dans cet atelier pour deux choses : avoir un travail rémunéré et acquérir des connaissances. J’ai beaucoup appris depuis mon arrivée.

Qu’avez-vous appris depuis votre arrivé à l’atelier-école ?

AYN : Nous avons été formés à la conception de ce foyer, nous sommes tous capable d’en produire de façon autonome aujourd’hui. Ce cadre m’a permis de mettre en pratique des connaissances jusque-là théoriques, acquises au cours de ma formation.

AS : Nous avons été formés à la fabrication du foyer par un spécialiste. Bien que le processus de fabrication d’un foyer soit compliqué et très technique, grâce à cette formation, aujourd’hui je peux fabriquer ce foyer tout seul et c’est grâce à ce projet.

SB : A la fin de notre formation au centre, j’avais effectué un stage dans un atelier de soudure, mais cet atelier-école est bien mieux équipé que ce que j’avais vu jusqu’alors. Ici, il y a des outils et machines de haute performance que je n’avais encore jamais vue et le travail est très bien organisé. 

AYN : Nous avons été formés à mieux prendre en compte l’hygiène et la sécurité sur notre lieu de travail. Nous sommes bien organisés et nous nous sentons moins exposés aux risques du métier, c’est un réel avantage par rapport aux autres ateliers.

Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ?

AS : Je veux rester le plus longtemps dans cet atelier. Continuer à travailler et subvenir à mes besoins. Je souhaite que l’atelier s’agrandisse pour que d’autres personnes soient recrutées et que tout se passe dans une bonne ambiance.

SB : J’aimerais continuer à travailler dans l’atelier et acquérir de nouvelles connaissances dans ce domaine. Et j’espère avoir beaucoup d’ouvertures et d’opportunités pour ma carrière.

AYN : Je vois qu’il y a un avenir dans ce type d’atelier. Les connaissances et expériences acquises ici vont me permettre de mieux organiser mes projets d’avenir.

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