Dans la “Dry Zone” au centre de la Birmanie, les paysans les plus pauvres sont les premiers affectés par les conséquences des phénomènes liés au changement climatique (aggravation des sécheresses et fortes pluies intempestives). Le manque de moyens pour lutter contre l’érosion des terres et la baisse de fertilité des sols amène les petits paysans à des situations désastreuses et l’exode vers les villes reste souvent la seule option pour survenir aux besoins du ménage.
Objectif du projet:
Améliorer la résilience face au changement climatique des petits et moyens exploitants de la Dry Zone à travers la promotion de techniques agricoles adaptées et durables auprès des paysans, institutions et centres de formation.
Activités principales:
● 2 540 ménages, dont des agriculteurs (petits à moyens) et des foyers démunis ou sans terre, pourront bénéficier de meilleures conditions de vie et de revenus plus élevés grâce à des capacités accrues à lutter contre l’érosion et à optimiser la fertilité des sols.
● 85 individus, agents de vulgarisation agricole nationaux et régionaux, enseignants et étudiants de Yezin, seront formés aux techniques d’adaptation au changement climatique et adapteront les études, l’enseignement et la communication à la réalité de la situation agricole.
● La publication d’un guide technique à la fin du projet pour compiler les bonnes pratiques et les leçons apprises au cours du projet. Ces dernières seront également diffusées dans 20 municipalités de la zone sèche par le biais de visites de sites pilotes, de séminaires et d’ateliers.
● Ce projet permettra également d’enrichir le réseau régional Alisea (Agro-ecological Learning alliance in South East Asia), composante du projet Gret-Cirad Actae (Accompagner la transition agroécologique, 2015-2018). Ce projet est financé par l’AFD et se déroule dans la région du Grand Mékong (notamment Vietnam, Laos, Cambodge et Myanmar). Le réseau Alisea devra permettre de renforcer le partage d’expériences et de connaissances entre les initiatives agroécologiques et leurs acteurs, d’accroître la visibilité et la crédibilité du mouvement agroécologique auprès des décideurs politiques et des consommateurs, et accélérer la diffusion et l’adoption des pratiques agro-écologiques par les agriculteurs familiaux.